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A partir de 1852 s'échafaudent divers projets d'établissement d'une voie ferrée entre Bordeaux et Le Verdon, en vue de desservir la riche région des vignobles et de permettre la création, à l'embouchure de la Gironde, d'installations portuaires. |
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Après quelques problèmes financiers, la Compagnie du Chemin de fer du Médoc est constituée en 1863. Du fait de difficultés chroniques de trésorerie, les travaux s'étaleront sur 10 ans. La ligne est ouverte en 8 tronçons jusqu'au Verdon, atteint en 1875. Dans un premier temps, les déplacements vers la Pointe de Grave s'effectuent par wagonnets à traction hippomobile sur une voie étroite construite par les Ponts & Chaussées, lors des travaux de consolidation face aux assauts de l'océan. Les fortes marées emportent cette voie étroite en 1893. En 1902, la ligne sera prolongée jusqu'à la pointe. Côté matériel roulant, la Compagnie procèdera surtout à des achats d'occasion ou à des locations. |
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La Compagnie du Médoc exploitera à partir de 1884 la ligne Margaux-Castelnau de Médoc, qui sera confiée aux Voies Ferrées des Landes lors du rachat par le Midi. Un embranchement vers l'appontement de Pauillac-Trompeloup sera mis en service en 1893. |
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La ligne du Médoc est isolée de tout réseau jusqu'au 18/03/1892, date à laquelle elle est raccordée aux voies desservant les bassins-à-flots et les quais jusqu'à la gare Saint-Jean. En 1912, elle est rachetée par la Compagnie du Midi. La ligne du Médoc se voit rejointe en 1917 par la voie de contournement qui aboutit en gare de Bordeaux Saint-Louis via Talence, Mérignac et Caudéran. |
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Les problèmes fonciers et les difficultés financières incitent la Compagnie du Médoc à une grande prudence et les travaux n'avancent que tès lentement. Les étapes successives d'ouverture des tronçons de voie : |
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Les gares de la lignes : |
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profil 161 Bdx-Pauillac |
profil 162 Pauillac-Pte Grave |
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Un môle d'escale verra le jour le 22/07/1933 et la ligne est électrifiée dans son ensemble au cours de l'année 1934. |
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Quelques images du passé : |
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La ligne possède sa propre gare depuis Bordeaux. Nommée gare du Médoc, puis gare Saint-Louis, elle est reconstruite et appelée gare Ravezies, du nom du boulevard voisin |
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La gare Saint-Louis voit partir les convois vers Soulac et la Pointe de Grave, mais elle est aussi tête de ligne vers Lacanau-Océan, pour le compte des S.E de la Gironde |
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C'est à Bruges que la ligne de Lacanau se détache de celle de Soulac |
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A Ludon-Médoc, le train approche de son terminus bordelais |
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Les images de la gare de Macau attestent du trafic sur cette ligne |
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Il ne faut pas non plus oublier le transport des marchandises |
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La gare de Labarde, près de l'église |
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A Margaux se détache une ligne administrée par les VFL au moment du rachat de la Compagnie du Médoc par celle du Midi |
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A Moulis, pas d'image de la gare, mais un site industriel caractéristique des zones viticoles : une tonnellerie. La voie ferrée est bordée d'un quai de chargement où stationne un wagon chargé de tonneaux |
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Gare unique pour Saint-Laurent et Saint-Julien |
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La ligne arrive à Pauillac |
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Cette commune est une étape importante |
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La gare de Trompeloup |
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Un embranchement est construit en 1893 pour servir d'escale aux paquebots transatlantiques, en leur évitant de remonter jusqu'à Bordeaux : |
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La passerelle d'accès aux appontements |
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L'accès est à voie double |
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Il y a 5 voies sur le faisceau d'appontement |
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La foule est parfois considérable aux embarquements-débarquements |
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La ligne continue vers la pointe par Saint-Estèphe |
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La gare de Vertheuil paraît bien déserte à cette heure de la journée |
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A Saint-Germain d'Esteuil, le train est déjà reparti pour Lesparre |
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Lesparre-Médoc : |
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La gare de Lesparre est très active |
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Outre la ligne du Médoc, Lesparre est tête de ligne des S.E de la Gironde |
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On peut en effet rejoindre Lacanau et Facture par une ligne parallèle à l'Océan |
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Face à l'affluence de certains jours, une marquise est ajoutée sur la façade du B.V. et un abri est construit sur le quai central |
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Un train entre en gare de Saint-Vivien de Médoc |
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Soulac-sur-Mer : |
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Soulac devient une destination des 'trains de plaisirs', comme l'on appelait alors les convois amenant les voyageurs aux bains de mer |
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La cour de la gare est très animée |
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La petite commune va rapidement voir apparaître de belles villas construites par la bourgeoisie bordelaise |
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Pour faire face à l'affluence saisonnière, le matériel voyageur comprendra des voitures à impériale, comme sur cette vue d'un train à l'arrivée |
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Comme à Lesparre, l'ajout d'une petite marquise sur la façade côté voies vient protéger les voyageurs en attente |
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Hors saison, les trains comprennent aussi des wagons de marchandises, mais les transbordements de messageries rallongent les délais en gare |
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Le passage à niveau gardé, avec et sans train |
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La gare du Verdon, terminus des trains pendant 27 ans |
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Les voyageurs désirant regagner Royan par le bac devaient parcourir les 3 km restant jusqu'à la Pointe de Grave dans des voiturettes à traction animale (ici des chevaux) |
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En 1902 enfin, la ligne est prolongée jusqu'à la Pointe de Grave |
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Au loin, le phare annonce l'océan |
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D'élégantes voyageuses remontent dans le train pour Soulac et peut-être Bordeaux |
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Un Môle d'escale permet, à partir de 1933, d'amener les voyageur jusqu'aux pieds des paquebots transatlantiques |
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Poursuivre la visite : |
Ligne Bordeaux/Cette |
Ligne Bordeaux/Dax |
Ligne Bordeaux/La Teste (Arcachon) |
Ligne Langon/Gabarret |
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Commentaires (7)
1. Retre 16/05/2021
La ligne du médoc est déserte. Moi même conducteur à Bsj je monte régulièrement au Verdon l’hiver et à la P de grave l’été. En hiver : 20 voyageurs maxi Bordeaux verdon. On roule pour rien.
2. durbain 22/01/2018
Monsieur, la gare de Lesparre n'a pas eu de marquise ajoutée, mais la gare a été entièrement reconstruite par la Cie du Midi avec matériaux de récupération du chantier cordialement dbn
3. durbain 05/12/2011
BLV 16, je parlais de Lesparre.
Félicitations: très bon site en général, surtoutpour le Midi et CF Economiques
4. durbain 05/12/2011
la photo BLV 16 représente la nouvelle gare et non l'ancienne
dbn
5. François 25/07/2010
Pour ceux qui sont intéressés,un excellent livre paru en 2005 retrace tout l'historique de cette ligne:"Les trains du Médoc" (Editions du Cabri).
6. mimi 17/06/2010
Dommage que la route a pris le dessus sur le ferroviare ,pourtant avec des routes engorgées . A quand le retour du ferroviaire dans le médoc ? ce n'est pas encore à la hauteur des attentes des médocains , fréquence limitée par exemple le soir et en journée ,week-end ,plus le temps de parcours avec les passages à niveau et le reste dommage! (comparer à la ligne d'arcachon)
7. durbain 13/01/2010
Bien